• Maître d’œuvre : Adrien Revel & Alexis Lautier architectes Montpellier
  • Maîtrise d’ouvrage privée
  • Commune : Firmi
  • Programme : maison d’habitation
  • Année de construction : 2012
  • Surface habitable : 137 m²
  • Surface de terrain : 2430 m²
  • Coût : non communiqué

Après avoir vécu à Montpellier dans un appartement pendant plusieurs années, M & Mme Revel ont souhaité revenir vivre dans le bassin de Decazeville. Ils décident alors de construire une maison plus adaptée à leurs besoins sur un terrain de famille, à proximité de Firmi.

Une maison au milieu des arbres

Le lieu étant chargé d’une histoire familiale forte, les propriétaires souhaitent préserver au maximum le caractère arboré de la parcelle.
Nichée au milieu des pins sylvestres planté par les grands-parents paternels de Mme Revel, la maison se développe sous la forme d’un parallélépipède légèrement décollé du sol.

La teinte grise du bardage en Douglas et sa pose verticale font écho aux troncs des pins.
La toiture et le soubassement en zinc s’inscrivent dans une logique territoriale en valorisant le savoir-faire local historique de Viviez.

Une construction légère

En proposant une construction légère, une ossature bois pré-construite en atelier, les architectes limitent l’impact du chantier sur le terrain naturel. Le procédé permet de diminuer le poids et la taille des engins de chantier sur le site, pour limiter la dégradation des sols et éviter de défricher le moins d’arbres possibles (une douzaine sont abattus mais autant sont replantés).
La technique de construction par assemblage est également plus rapide, ce qui permet de limiter les nuisances sonores et le volume de déchets produits par le chantier. Ce mode constructif de chantier sec permet également de réduire les consommations d’eau sur le site, le transport des matériaux et les risques de pollutions.
La structure posée sur pilotis ne gêne pas l’écoulement naturel des eaux de pluie et limite le volume de fondations nécessaires.

Le jour venu, une déconstruction facile du bâtiment rendra au terrain son aspect initial.

Une manière de vivre

Les maîtres d’ouvrages souhaitent une maison simple, aux circulations fluides et en relation étroite avec son environnement.
Les architectes étudient différentes esquisses de projet pour finalement proposer un volume épuré. A l’intérieur, les différents espaces se succèdent en limitant les surfaces de couloirs.
Le séjour et la cuisine ouverte composent la plus grande pièce. Elle s’ouvre sur une terrasse couverte qui devient à la belle saison une véritable pièce de vie.
La chambre principale, qui dispose également d’une petite terrasse, se situe à l’extrémité ouest de la maison. Côté est, un couloir distribue la salle d’eau et deux chambres supplémentaires qui peuvent être modulées en une seule pièce par un jeu de paroi coulissante.

Les baies vitrées toute hauteur rythment la façade sud et renforcent l’impression de vivre au milieu des arbres en cadrant leurs silhouettes élancées.

« On peut suivre l’évolution de la nature au fil des saisons », Mme Revel.

La façade nord n’est percée que par quelques fenêtres des pièces humides.

Les conseils du CAUE

Les maîtres d’ouvrage ont fait appel au CAUE en amont de leur projet afin de recevoir des conseils. En consultant la base documentaire du CAUE, ils ont sélectionné des références de maisons construites en ossature bois pour pouvoir formuler une idée plus précise de ce qu’ils souhaitaient.

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Vous pouvez rencontrer gratuitement un architecte conseiller au cours des permanences mensuelles, en prenant rendez-vous directement au CAUE de l’Aveyron. Il délivre un conseil indépendant, personnalisé et adapté aux besoins de chaque porteur de projet dans le cadre d’un dialogue ouvert

Dans le cadre de sa mission de conseil, le Conseil d’Architecture d’Urbanisme et de l’Environnement de l’Aveyron  » fournit aux personnes qui désirent construire les informations, les orientations et les conseils propres à assurer la qualité architecturale des constructions et leur bonne insertion dans le site environnant, urbain ou rural, sans toutefois se charger de la maîtrise d’œuvre.  » (Loi sur l’architecture du 3 janvier 1977, art.7)

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