Un site isolé
C’est au bord d’un chemin de terre longeant le Tarn, à proximité des Raspes, que se trouve cette bâtisse. Elle s’inscrit dans un coteau orienté sud, autrefois planté de vignes cultivées en terrasses. Éloignée du village, cette cabane du XIXe siècle permettait aux vignerons de remiser leurs outils et de prendre des temps de pauses. Dorénavant, le bâtiment se découvre dans une clairière qui surplombe le fleuve, au milieu des genêts, des bois de chênes verts et de châtaigniers.
Une intervention minimale
Le programme consistait à aménager une maison de vacances dans ce cabanon au volume particulièrement réduit, dépourvu d’eau et d’électricité, le tout pour un budget contenu.
Afin de rendre habitable ce bien classé « remise agricole », l’architecte propose la construction de deux petites extensions.
En rez-de-chaussée, un premier volume en béton laissé brut, généreusement vitré, permet d’éclairer le séjour et abrite la cuisine. À l’étage, l’extension en bois est destinée à accueillir la salle de bain.
Enfin, la surélévation de la toiture permet d’offrir un volume plus généreux à la chambre. Le bandeau périphérique vitré offre une belle luminosité à la pièce et une vision panoramique sur le paysage.
Rénovation et extension d’une cabane de vignes
- Vallée du Tarn – 2010
- Maîtrise d’ouvrage : privée.
Construction d’origine : début XIXè siècle
Surface habitable : 45 m²
Surface de terrain : 10 430 m²
Coût : 35 838 € TTC (hors honoraires, non communiqués) - Agence CoO Architectes – Montpellier
Samuel Tamisier, architecte